Alors comme ça y’en a qui chialent que dans leur temps, on rigolait plus, on se plaignait moins, qu’on était plus en santé ou qu’on avait moins de chinois dans le quartier? Et que quand y’avait une guerre ça chialait pas et ça s’enrôlait au lieu de faire des pétitions? Avant, quand y’avait du steak dans ton assiette, tout le monde était content et personne s’offusquait ni appelait la police. Avant, c’était vachement mieux avant, et Rambo est là pour te le prouver.

La santé
Avant, on était en pleine forme! On courait dans les champs, on chassait le gibier ou les autrichiens, on était jamais malade! Au pire le docteur venait amputer 2-3 membres et nous foutait des sangsues sur les tétés et ceux qui survivaient allaient mieux. Pas comme maintenant où tout le monde il fait caca mou à cause du pain ou qu’ils ont besoin d’un EpiPen après avoir mangé leur Petit Lu à 5 mètres de quelqu’un qui mangeait une barre de chocolat avec un dessin de cacahuète dessus! Avant on était en pleine forme! Bon après on claquait vers 43 ans mais c’était 43 ans en pleine forme! Surtout pour ceux qui mourraient pas en couche.

La guerre
Y’a pas à dire, avant c’était chouette la guerre! On rigolait bien avec les copains! On avait presque pas d’entrainement et après on pouvait charger à la baïonnette dans le ventre des méchants! Et avec un peu de chance, tout était fini pour noël (lol). Y’a pas à dire, si on compare maintenant où on a même plus le droit de commettre des atrocités (sauf si t’es avec l’ONU mais ça ça s’appelle une intervention maintenant) et on peut même plus tirer avec son flingue; tout se fait par satellite et par Facebook, c’est vachement dommage. Avant, c’était mieux avant!

Les copains
Avant, c’était plus facile. On jouait à se taper sur la gueule grave, on se jetait des cailloux dans les dents, on se fâchait, on se disait que t’était plus mon ami, plus jamais et que je rentre chez moi tu vas voir sale cafard! et on recommençait le lendemain. Qu’est-ce qu’on rigolait! Pas comme aujourd’hui où que on fait que parler entre copains de ses problèmes de santé mentale et de ses prescriptions d’Euthasol.

-Ben c’est à dire que je me sens offensé quand je vois des pigeons sur le trottoir qui ne tolèrent pas les non-binaires
L’école
Avant, c’était plus simple l’école. Y’avait une seule classe, où tout le monde il était mélangé (même que des fois, Gérard, le vagabond du coin, ben il viendait au cours lui aussi).

Bon, y’a quand même un défi à travers ça; c’est que c’était plus dur les premières années, à cause des grands qui te tapaient grave sur la gueule. Mais après, quand t’arrivais dans les dernières années, c’était plus facile (surtout si t’avais pris le soin de redoubler pour faire fructifier le respect que tu imposais aux autres, surtout les plus petits, voire même les profs et Gérard!). Mais avec ce système, tu apprenais des tas de trucs vachement utiles pour que quand que tu seras grand tout plein. Genre sacher recueiller des fonds, faire des économies, calculer les taux d’intérêts imposés à 30% etc. Avant, ça t’apprenait la vraie vie! En plus que l’école était à 50 km de toute maison, qu’il y avait 6 mètres de neige sur tout le chemin (même l’été), en plus que y’avait des loups et des communistes cachés dans la forêt et qu’il fallait te lever à 3 heures du matin et que tu reviendais à 21 heures et ce,8 jours par semaine! Et qu’en plus que le chemin était en pente montante à l’aller COMME au retour! En plus du travail dans les champs! Mais ça je vous apprend rien; vos parents vous l’ont déjà dit des tas de fois.

La virilité
Bon, j’en ai déjà parlé rien qu’un tout petit peu ici, ici, ici , ici et là donc je vais pas m’attarder, mais disons que rapidement, avant on pouvait dire qu’on était un homme sans se faire traiter de sale porc blanc ou d’autres conneries qui sont à la mode avec le #metoo. Faut en profiter avant que ça devienne illégal et avant que tout le monde soit shooté à l’oestrogène.


Mot de la fin
Vous voyez, avant c’était peut-être plus difficile, mais on pouvait trouver ça mieux avant. Avant y’avait pas de PlayStation ni de verrous sur les portes, mais on pouvait au moins dire que y’avait moins de contraintes que maintenant. En attendant, soyez vous-même et si quelqu’un se sent offensé parce que vous êtes vous-mêmes, ben foutez-lui un gros vous-même sur sa gueule non mais! et après rhabillez-vous, c’est quand même un autobus public non mais!
Reuh !
J’aimeAimé par 1 personne